J’ai appris à manier la truelle et le porte-mortier dès mon jeune âge. Mon grand-père, qui avait sa compagnie de tirage de joints, m’a initié aux rudiments du métier. Il croyait en la transmission des savoirs et se disait que d’apprendre un métier pourrait probablement me servir plus tard. Il avait vu juste. L’ayant accompagné sur la plupart des chantiers pendant mon apprentissage, j’ai observé à maintes reprises qu’il était précédé par sa réputation. Réaliser un travail de qualité inspire respect et confiance.
Après avoir acquis une base solide, il était temps pour moi d’élargir mes horizons et de poursuivre l’approfondissement de mes connaissances. C’est à Montréal, où, pendant près de 15 ans, j’ai travaillé avec des compagnies d’envergure. Étant davantage familier avec la construction résidentielle, j’ai œuvré dans le commercial et l’institutionnel : restaurants, cinémas, entrepôts, espaces de bureau, condominiums, hôpitaux, etc. Les différents secteurs de la construction apportent chacun des défis et des exigences qui leur sont propres. À travers mon expérience, j’ai travaillé à la Baie James et un certain temps en France. C’est en côtoyant une multitude de collègues que j’ai pu peaufiner mes techniques et personnaliser mon art. Le partage des connaissances est un outil inestimable si l’on souhaite progresser dans le métier. On dit souvent qu’il y a autant de façons de travailler qu’il y a de tireurs de joints. Étant minutieux et rigoureux, je me suis doté des outils et des techniques pour rendre un travail de qualité supérieure. Le tirage de joints est une recherche constante de perfection.
Aujourd’hui, avec près de 30 ans d’expérience, le métier m’a enseigné une grande partie de ses secrets. Même si nous sommes dans un secteur où l’efficacité et la rapidité sont valorisées, je crois qu’il est important de garder en tête que le tirage de joints est un art. Il est nécessaire de s’adapter à l’environnement dans lequel on évolue, mais il est tout aussi important de trouver le point de rencontre où la qualité n’en est pas altérée. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle j’ai fondé Joints Solution : avoir à cœur et garder à l’esprit les valeurs et les habiletés qu’exige le travail de tireur de joints.
Souvent, après la pose des feuilles de gypse, il peut y avoir des bris et des imperfections. Il est important de les réparer en débutant afin d’éviter qu’ils ne paraissent après la peinture. Ensuite, on installe les coins extérieurs et on pose les rubans sur les joints et dans les angles. Pour terminer cette première étape, on procède au remplissage des coins extérieurs, des trous de vis et on comble les écarts de niveaux sur les joints qui l’exigent. Les joints formés par les extrémités des feuilles de gypse sont surélevés par rapport au niveau des cloisons donc il est important qu’ils se fondent sur la surface. L’objectif final est l’obtention d’une superficie uniforme.
Chez Joints Solution, on reste informé des produits qui font leur apparition sur le marché. Que ce soit pour des outils automatiques, des ciments à joints ou des nouveaux types de rubans, on cherche à s’adapter aux nouvelles exigences et à intégrer à notre structure de travail les techniques et les produits qui amélioreront la qualité et le rendement.
La deuxième couche, pour sa part, consiste au recouvrement des rubans. On enduit également à nouveau les vis et les coins extérieurs. Cette étape unira les feuilles de gypse et donnera cette impression d’une surface homogène.
Il est important de respecter un temps de séchage adéquat entre les couches. Souvent, nous utiliserons du chauffage et de la ventilation pour couper l’humidité et permettre à l’eau de sortir du ciment a joint. Un ciment qui n’aura pas entièrement évacué son eau sera un ciment qui poursuivra sa rétraction. Donc, une fois le séchage terminé, on sable les joints et les coins extérieurs afin d’enlever les excédents et les imperfections
La troisième couche, c’est le polissage. En recouvrant à nouveau les joints, les coins et les vis, le ciment paraîtra plus lisse et comblera les imperfections restantes. Si les deux premières couches ont été exécutées adéquatement, la finition sera plus simple à réaliser et permettra d’apporter un aspect esthétique au résultat.
L’étape finale consiste au sablage de la superficie. Cette étape permettra le mariage entre le ciment et les cloisons en une seule surface lisse et exempte d’imperfections. Ensuite, nous utilisons un bloc à poncer et une lumière LED de 6500k et repassons une autre fois pour s’assurer que rien n’a été oublié. À cette étape, il peut y avoir quelques petites retouches finales.
En terminant, nous grattons les planchers et balayons la poussière afin de laisser place à la finition et à la peinture.
(Nous vous contacterons dans les jours qui suivent)
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